C’est l’histoire d’Antonia, femme au foyer au caractère bien trempé, et de Margherita, sa jeune voisine candide qui, face à l’augmentation sans fin des prix des supermarchés, volent les marchandises pour assurer leur survie.
C’est l’histoire du mari de la première, Giovanni, trop respectueux de la loi pour oser lui désobéir.
C’est l’histoire d’un policier révolté par la paupérisation des ouvriers et d’un gendarme aveuglé par le pouvoir.
C’est l’histoire d’une société italienne en dérive, dépeinte par Dario Fo en 1974 dans sa pièce Faut pas payer !
C’est l’histoire de quiproquos sur quiproquos : un sac de provisions caché sous une veste devient un bébé, il est possible de le greffer dans le vendre d’une autre et Sainte Eulalie peut même le transformer en salades (le légume mais il s’agit également de « belles salades » que nous raconte Antonia)
Jacques Nichet, directeur du TNT (Théâtre National Toulousain), monte cette pièce en 2005 et continue de la porter sur les scènes françaises.
Son théâtre devient alors une tribune : derrière l’absurde, la dénonciation ; derrière le vaudeville, l’indignation ; derrière le grotesque, le sérieux.
Les personnages passent du rire aux larmes. Par le rêve et l’imagination, ils transforment leur tragique de situation en comédie quotidienne. La bouillie de millet devient alors un aliment « pas si mauvais », des olives tombent du liquide amniotique. Même si on leur a volé leur humanité au profit d’une animalité, ils retrouvent leur liberté par leur capacité d’imagination.
Le rêve et le grotesque comme issues de secours dans cette vie misérable.
Un peu comme le théâtre : un brin d’évasion par l’imagination. Une fenêtre pour s’envoler…
C’est l’histoire d’un éclat de rire… jaune. Un éloge à la désobéissance civile.
C’est l’histoire du mari de la première, Giovanni, trop respectueux de la loi pour oser lui désobéir.
C’est l’histoire d’un policier révolté par la paupérisation des ouvriers et d’un gendarme aveuglé par le pouvoir.
C’est l’histoire d’une société italienne en dérive, dépeinte par Dario Fo en 1974 dans sa pièce Faut pas payer !
C’est l’histoire de quiproquos sur quiproquos : un sac de provisions caché sous une veste devient un bébé, il est possible de le greffer dans le vendre d’une autre et Sainte Eulalie peut même le transformer en salades (le légume mais il s’agit également de « belles salades » que nous raconte Antonia)
Jacques Nichet, directeur du TNT (Théâtre National Toulousain), monte cette pièce en 2005 et continue de la porter sur les scènes françaises.
Son théâtre devient alors une tribune : derrière l’absurde, la dénonciation ; derrière le vaudeville, l’indignation ; derrière le grotesque, le sérieux.
Les personnages passent du rire aux larmes. Par le rêve et l’imagination, ils transforment leur tragique de situation en comédie quotidienne. La bouillie de millet devient alors un aliment « pas si mauvais », des olives tombent du liquide amniotique. Même si on leur a volé leur humanité au profit d’une animalité, ils retrouvent leur liberté par leur capacité d’imagination.
Le rêve et le grotesque comme issues de secours dans cette vie misérable.
Un peu comme le théâtre : un brin d’évasion par l’imagination. Une fenêtre pour s’envoler…
C’est l’histoire d’un éclat de rire… jaune. Un éloge à la désobéissance civile.
PS : je n’en dis pas plus mais vous incite à aller voir cette pièce cinglante. A Reims du 14 au 16 novembre à la Comédie. A Nantes du 28 novembre au 8 décembre.
2 commentaires:
c'etait super effectivement ; comment denoncer l'absurde d'une société ou l'humain est perdu devant les regles du pouvoir ; le rire le permet, la denonciation sent le vitriol dans une ambiance delirante
merci cecilou
superbe, un vrai moment de comédie, pour dénoncer le réalisme social, la difficulté pour vivre dans un monde tellement imparfait, les acteurs sont extras et ce fut avec plaisir de les applaudir durant presque 5-10 minutes
bisous
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